Je ne sais pas comment Marco s’est connecté à Frédéric FERRER. Le bonhomme sillonne les salles d’Ile de France pour présenter de façon décalée quelques facettes de l’athlétisme olympique, et ce jusqu’en 2024 à l’aube du déroulement des jeux olympiques organisés en France.
Ce que je sais, c’est comment il a su me flatter pour me convaincre d’aller exceptionnellement participer à l’une des représentations d’OLYMPICORAMA (extraits disponibles sur YouTube) dans le charmant village de Féricy. Me voilà, nanti de la qualité de vieux cheval blanchi par l’expérience de mes nombreux marathons, censé apporter à l’autochtone la saveur du vécu des épreuves d’endurance. Heureusement je ne suis pas seul. Très malin, Marco a également convaincu Christine qui fera figure de gazelle, spécialiste qu’elle est de l’épreuve du 100 m.
Nous voilà partis tous les deux, début juillet, dans ce charmant village paumé au fin fond de la Seine et Marne. Experts disponibles des deux extrémités de la course à pied en athlétisme, nous avons d’abord rendez-vous avec Frédéric pour qu’il nous briefe un poil sur le déroulé de son spectacle. Le gars à l’air sympa bien qu’un peu dans son monde, le contact passe bien. Ensuite, avec toute l’équipe nous nous attablons autour de boites en cartons qui semblent meilleures que les pizzas diverses qu’elles contiennent. Le spectacle commence à 20h30, les gens arrivent !
Frédéric capte l’attention, une grosse heure de discours et de nombreuses digressions passionnantes nous amènent à notre moment de gloire pour Christine et moi-même. Conscients des limites de l’exercice nous répondons consciencieusement aux questions du public. Nous mettons bien sûr à l’honneur l’ASFT Athlé et tout l’intérêt d’intégrer un club pour développer voire exacerber des qualités personnelles parfois insoupçonnées. Christine dans un style incisif et précis raconte sa passion de la piste. Rajoutez son charme naturel et vous comprendrez que c’est bien parce qu’il n’y avait pas de journaliste présent qu’elle n’aura pas la une de la gazette locale. En ce qui me concerne, vers la fin du débat, je me dois de rassurer un participant m’interrogeant sur l’âge maximum autorisé pour participer à des courses d’endurance…
Bref toute chose ayant une fin, nous retournons la nuit tombée dans nos dodos respectifs. Je profite de l’occasion pour remercier Christine, grâce à sa navigation, de nous avoir fait visiter à peu près toutes les petites routes, chemins vicinaux et presque des pistes muletières du sud Seine et Marne. Mais ce n’est pas à un marathonien d’être impressionné par un parcours interminable.